Maisons secondaires. Pour quoi faire ?

Publié le par Rémi BEAUTO

Quelle calamité, on ne peut plus acheter sa résidence secondaire comme on veut !

Combien compte t on de sans abris ?

Cherchez l'erreur ...


La Bretagne compte 192.000 résidences secondaires,
ce qui la place au cinquième rang des régions françaises.


Cet article s'adresse à qui ?
Certainement pas à nous Bretons du Golfe du Morbihan.

De qui se moque t on ?


Combien de maison "dites secondaires" sont fermées pratiquement toute l'année pendant que nos jeunes galèrent pour trouver un toit si ce n'est du travail pour toute l'année ?

Bretons de Bretagne, réveillez vous, on nous spolie, on nous vole



Dans un article du Télégramme du dimanche 14/08/2008 :

A moins de viser une villa pied dans l’eau dans le golfe du Morbihan ou dans une station balnéaire huppée, on peut encore s’offrir une résidence secondaire avec un budget « raisonnable » en Bretagne. Petit tour d’horizon.

La Bretagne n’a pas été épargnée par la flambée de l’immobilier. Sans battre les records de la cote méditerranéenne, certains secteurs et pas seulement dans le Sud-Bretagne ont atteint des prix vertigineux. Mais depuis quelques mois déjà, le phénomène s’est calmé et les prix retrouvent une stabilité avec des niveaux plus en rapport avec la réalité du marché. Voilà qui redonne de nouvelles perspectives aux candidats à l’achat de résidences secondaires pas forcément fortunés. De la petite maison en pierres non dépourvue de charme au petit pied-à-terre à deux pas de la plage, il y a encore de bonnes affaires à faire en Bretagne. En revanche une chose est sûre : la vue imprenable sur la mer n’a plus de prix sur notre cher littoral, rareté oblige. « La qualité de la vue est déterminante. Entre le premier et le deuxième rang, il y a un gouffre. Les prix peuvent aller du simple au double. Et la valeur à laquelle se négocie une maison avec pleine vue sur mer ne renchérit pas les maisons voisines qui sont situées dans des emplacements moins privilégiés », relève un notaire nord-finistérien. Deuxième constat : les prix sont très variables, du nord au sud, d’est en ouest, selon les communes ou stations balnéaires, selon la qualité des prestations ainsi que les services et commodités à proximité (voie express, hôpital, tennis, golf, animations...). Et c’est particulièrement vrai dans le haut de gamme.

Viser le nord-Finistère

Dans la Baie de Morlaix à Carantec, quelques biens exceptionnels dépassent allégrement le million d’euro. « C’est nouveau de dépasser un tel montant pour des résidences secondaires », souligne Marie Messager qui tient l’Immobilière de Carantec. « On peut trouver des opportunités partout. Tout dépend de ce que l’on recherche, si le bien est à rénover ou non. On peut acquérir une belle maison avec des prestations correctes entre 180.000 et 200.000 euros dans un rayon de 300 à 500 mètres de la mer dans le secteur de Guissény, Kerlouan, Plounéour-Trez », souligne-t-on au cabinet Kerjean de Lesneven (Nord-Finistère). Plus à l’est, à Santec, dans la région de Saint-Pol-de-Léon, une maison de pêcheur à 20 mètres de la plage du Dossen s’est vendue 150.000 euros, somme à laquelle il fallait ajouter 100.000 euros de travaux. Dans les Côtes-d’Armor, sur la Côte de Granit rose, les prix sont encore loin d’être prohibitifs. « On peut trouver son bonheur, une petite maison avec deux chambres, un coin cuisine et un jardinet dans le centre de Perros-Guirec sans vue sur mer à moins de 200.000 euros. Et en s’éloignant dans l’arrière-pays, c’est encore plus facile », note Régis Lautram, responsable de l’agence JLG Immobilier à Perros-Guirec.

Un penty à 114.650 euros en Presqu’île de Crozon

L’affaire se corse un peu quand on descend vers le sud. « Notre offre va actuellement de 110.000 à 750.000 euros », indique Yvon Sévellec qui tient l’agence immobilière de la Presqu’île à Crozon. L’agent immobilier finistérien propose ainsi sur les hauteurs de Roscanvel un penty de caractère dont le gros œuvre a été restauré à 114.650 euros, frais d’agence inclus. En Cornouaille finistérienne et dans le Morbihan, dénicher une maison à moins de 200.000 euros relève de la mission impossible. Il reste cependant de belles opportunités à saisir dans le littoral ouest de Quimper (pays bigouden, baie d’Audierne) et l’ouest morbihannais, notamment dans la région lorientaise. Pas si loin de Quiberon et Carnac, les zones les plus chères de Bretagne, on peut aussi concrétiser son rêve de résidence secondaire à des prix intéressants à l’image de cette petite maison en pierre de 80 m² en très bon état qui est proposée à 200.000 euros, dans la campagne d’Auray, à dix minutes du charmant petit port de Saint-Goustan. Mais ce sont des produits qui partent très vite.


Publié dans ECONOMIE

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